Destin partagé entre les territoires de confiance et les Jeux de Paris 2024

Accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 implique bien des défis dont celui de combiner sécurité, architecture et urbanisme. Si la ville lumière a placé sa candidature sous le signe du respect de l’environnement pour faire de ces jeux un évènement « durable et inclusif », l’enjeu de sécurité n’en reste pas moins central. Dans un contexte de déstabilisation de l’ordre international, de décrédibilisation de l’information, de risque cyber et de menace terroriste persistante, réunir tous les acteurs autour des questions environnementale, sociale, économique, sécuritaire et sociétale est un défi de chaque instant. Territoires de confiance et JOP poursuivent le même destin…

Par Simon DOUAGLIN & Mélanie BENARD-CROZAT

Face aux défis majeurs que représentent la dépendance à des systèmes numériques extra-européens ou encore les Jeux Olympiques et Paralympiques, la sécurité dans nos villes doit être étudiée, analysée et comprise de manière systémique au travers des 5 grands enjeux urbains : social, économique, culturel, écologique et de résilience. La question simple qui se pose à tous est : dans quelle ville voulons-nous vivre ? Et par extension, quels Jeux voulons-nous ?

Le sport au coeur de la ville

Il y a tout juste un an, Tony Estanguet déclarait « Innover, surprendre, se décline dans tous les domaines de notre projet, comme en témoignent l’ouverture de certaines épreuves des Jeux au grand public, ou par la dimension célébration de notre projet, en mettant le sport au cœur de la ville, comme cela n’avait jamais été fait à cette échelle auparavant. »

La ville de demain, Smart and Safe, ce territoire de confiance trouve toute sa place au cœur du projet Paris 2024. « La smart city vue par nos travaux est l’occasion de retrouver de la proximité permettant également de redonner de la confiance, de la solidarité et l’entraide dans les liens sociaux et à terme de favoriser le comportement citoyen. » explique Carlos Moreno, directeur scientifique de la Chaire ETI à Panthéon-Sorbonne et d’ajouter « La notion de safe city se situe au carrefour de trois concepts interdépendants : environnement, économie et social. Ce triptyque permettra de favoriser un climat de sécurité, d’abord pour les JOP de Paris 2024 puis dans la ville de demain. »

L’un des principaux objectifs de l’équipe française est de veiller à ce que les Jeux soient organisés dans le respect de la durabilité afin de servir les intérêts de tous les Français pour les décennies à venir. La stratégie de l’organisateur est donc orientée en faveur de la neutralité carbone et dispose notamment d’un fonds de dotation qui servira à financer les projets en lien avec l’héritage de Paris 2024.

Une stratégie environnementale ambitieuse

Le respect de l’environnement est une des exigences intervenant dans la conception et la construction d’infrastructures et dans l’aménagement des bâtiments existants. 3 500 logements seront construits avec 100% de matériaux bio-sourcés et 100% d’énergies renouvelables. « Notre stratégie environnementale est très ambitieuse. Aujourd’hui, seuls des bâtiments pérennes sont construits, des structures qui pourront être réutilisées à l’issue des JOP. L’Arena 2, en construction Porte de la Chapelle à Paris sera par exemple utilisé par la suite pour accueillir des spectacles culturels. »1 explique Céline Terrier-Laurens, directrice du pôle ambitions écologiques et héritage de la SOLIDEO.

La conception du village olympique sera elle aussi innovante et durable. L’installation sera conçue pour anticiper l’évolution des enjeux auxquels seront confrontés les résidents de demain, mais elle sera également optimisée pour l’accueil des athlètes durant les Jeux. Le village sera ensuite transformé en 3100 logements respectueux de l’environnement.

Le projet d’urbanisme des JOP Paris 2024 prévoit également une utilisation à 95% de bâtiments déjà existants comme un gage de l’esprit durable de l’évènement. « Construire moins, c’est réduire considérablement l’impact carbone et permettre de célébrer toute la richesse architecturale française, en utilisant les plus beaux monuments parisiens comme théâtre des sports. » soulignent les organisateurs.

L’objectif est de réduire de 55% l’empreinte carbone par rapport aux JOP de Londres 2012. Cet enjeu environnemental et ce programme ambitieux ne reposent pas uniquement sur le bâti mais implique également la mobilité : 100% des navettes seront électriques et autonomes.

« L’enjeu pour la ville de demain est de gérer la mobilité et les flux de personnes. » souligne Gweltaz Le Coz, expert Smart Building chez Matooma. « Il s’agit d’organiser les moyens de transport traditionnels tout en intégrant les vélos et trottinettes connectés par exemple. Ceux-ci allient à la fois exigence de sécurité, respect de l’environnement et limitent le recours à la voiture. »

Résolument tourné vers l’avenir, le projet, via la charte de développement soutenable élaborée dans le cadre de l’étude urbaine, « se fixe des niveaux d’exigence environnementale très ambitieux, en termes d’agriculture urbaine, de mobilités, de principes constructifs, de performances énergétiques, de gestion de l’eau, de biodiversité. Les Jeux permettent ainsi d’aller plus loin dans la qualité environnementale et résidentielle et ont permis d’accélérer les études. » résument les responsables de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR). Afin d’éviter les émissions de gaz à effet de serre, 85% des participants seront logés à moins de 30 minutes des sites de compétition rappelant ainsi le concept « ville du quart d’heure » développé par Carlos Moreno pour redonner une implantation locale à la ville de demain.

Les jeux sont une excellente opportunité pour faire avancer des projets en parallèle dont le Grand Paris. « Ils sont l’occasion de construire le Grand Paris qui ne se fera pas à travers des décrets ou des décisions d’autorité mais par projets et de manière concrète notamment par le biais de l’économie sociale et solidaire, ciment indispensable pour rassembler les habitants. Ces jeux sont l’occasion de réaliser le « Grand Paris par projets ». C’est un formidable catalyseur qui doit être mis au bénéfice des territoires. » plaide Carlos Moreno.

Associer urbanisme, sport et territoires

De nombreux équipements de pointe existants seront au coeur des JOP. Le Stade de France accueillera les cérémonies d’ouverture et de clôture et les épreuves d’athlétisme. Roland Garros sera dédié au tennis et à la boxe, le parc des Princes au football, le stade Jean Bouin au rugby à 7. Paris Arena 1, rénové récemment, accueillera le basket et le judo.2

Mais le projet des Jeux va aussi amener une transformation du paysage. « Souvent les villes proposent la construction des infrastructures olympiques puis, dans un second temps, les réhabilitent. Nous proposons l’inverse, construire un éco-quartier, puis l’aménager en village olympique. »3 indique Dominique Perrault, architecte-urbaniste, mandataire de l’équipe chargée de l’étude urbaine. Un centre de sport baptisé « Prisme » verra ainsi le jour à l’horizon 2023 à Bobigny. Il accueillera des épreuves olympiques mais a été pensé, avant tout pour répondre aux besoins du territoire. « C’est un très beau projet, dans un département souffrant d’une pénurie d’équipements sportifs. Et pour trouver l’équivalent, il faut aller en Californie. C’est une promesse de rayonnement mondial ! »4 affirme Bruno Giel, président du comité départemental olympique et sportif.

En tant que maître d’ouvrage du Centre Aquatique Olympique (CAO) et du franchissement piéton qui reliera ce dernier au Stade de France, la Métropole du Grand Paris se donne pour objectif, aux côtés de ses partenaires, de construire un héritage durable pour le territoire métropolitain. « Ces équipements phare des Jeux de Paris 2024 seront laissés en legs aux métropolitains et impulseront une mutation urbaine profonde du site de la Plaine Saulnier à Saint-Denis, sur lequel ils sont implantés. »5 complète les responsables de la Métropole du Grand Paris. Quant au CAO, il sera lui aussi légué au territoire de Seine Saint-Denis très peu équipé en la matière. « Ce département compte actuellement 1,59 équipement pour 1000 habitants, deuxième moyenne la plus faible d’Ile-de-France… En revanche, je pense que les piscines annoncées dans l’héritage des Jeux (au nombre de 8) vont rééquilibrer un peu la situation. »6 précise Pierre-Olaf Schut, Professeur à l’Observatoire pour le Recherche sur les Méga-Evénements (ORME). « Ce nouvel équipement s’inscrit dans un nouveau quartier mixte qui fera le lien entre le centre historique de Saint-Denis et le nouveau pôle d’affaires de la plaine. Parmi les sites de compétition, on peut également citer la rénovation complète de la piscine de Marville située dans le parc interdépartemental des Sports qui permettra de mettre à niveau un équipement obsolète au service des habitants. Elle accueillera les épreuves de water-polo. » précise l’APUR. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 entendent ainsi proposer des jeux inclusifs avec un faible impact sur l’environnement. Pas de place donc pour les « éléphants blancs », ces structures construites pour une finalité temporaire puis abandonnées.

L’intégration des populations locales

Elément clé pour remettre le sport dans la ville, l’intégration des populations locales prend sens au cœur du projet Prisme. « Après une identification des publics visés (amateurs, sportifs de ahut-niveau, personnes en situation de handicap, personnes âgées), un recueil des besoins a été réalisé le plus largement possible afin d’adapter le bâtiment. Par exemple, au moins une salle multisports sera équipée de marquages lumineux au sol customisables, pouvant être choisis en fonction du sport, et permettant ainsi aux personnes autistes ou vivant avec un handicap psychique ou cognitif, de ne pas être perturbées par le marquage des autres disciplines. » explique Joris Delivré-Melhorn, chef du projet Prisme au sein du département de la Seine-Saint-Denis. Et d’ajouter : « Pour intégrer tous les publics, le projet s’appuie sur les nombreuses associations et clubs sportifs qui font le dynamisme du département de la Seine-Saint-Denis. Une salle d’e-sport verra également le jour. C’est un des sports les plus inclusifs qui soit, tout le monde peut participer. Prisme prévoit également un espace de documentation et de restauration susceptible de rassembler largement la population du quartier, sportive ou non. »

L’implication des habitants s’effectue également au cœur même des projets de construction. Conformément à son empreinte inclusive, des mesures d’accompagnement social à destination des habitants de Saint-Denis, qui connait actuellement un taux de chômage de plus de 17 %, ont été lancées7. « Au total, il y aura 4,3 millions d’heures d’insertion pendant les trois ans de la construction, ce qui représente pour ce public environ 850 emplois à temps plein par an pendant trois ans » décline Nicolas Ferrand, directeur général de la SOLIDEO8. « Des actions de formations seront mises en place dans les mois à venir pour les habitants afin de les aider à saisir ces opportunités d’emploi. » précise la collectivité de la Plaine Commune.

Concernant les logements, « le risque, c’est évidemment une flambée du coût de la vie et notamment des loyers pour les populations déjà sur place et qui pourraient être repoussées par des populations plus aisées.» indique Pierre-Olaf Schut. Dans une région connaissant une grande pression sur la demande de logement, les JOP risquent d’accroitre le phénomène de gentrification. « De ce point de vue, la construction de logements sociaux peut être un outil efficace. Aux collectivités locales de s’assurer qu’elles ont bien des planifications représentatives de tous les milieux quand elles autorisent des permis de construire. »9

Et Thierry Tuot, Président adjoint de la section de l’intérieur au Conseil d’Etat et Président du conseil scientifique du Gridauh, de rappeler l’essentiel : « Souvenons-nous pour qui nous faisons tout cela : nous travaillons pour les populations. Il faut qu’elles soient autour de la table. C’est ce chantier-là qui me paraît le plus essentiel, celui qui donne sens à nos professions dont la valeur n’est pas qu’économique. »10

Une approche multidimensionnelle

Les travaux des JOP 2024 appellent à une approche globale et croisée au coeur de laquelle la sécurité et la sureté doivent alors trouver leur place, en s’interconnectant avec les exigences environnementales comme sociales. Casser les silos pour une démarche plus efficiente est un effort qui doit se poursuivre pour relever les défis.

Intégrer la sécurité by design dans les futures constructions sera essentielle pour être le plus efficace, transparente et moins coûteuse possible. « Les espaces de jeux, les lieux d’hébergements, les infrastructures de transports, les espaces de travail ou encore les centres de presse doivent être équipés de dispositifs de sécurité intégrés dans la construction des infrastructures, invisibles pour les participants et le public, dissuasifs pour les auteurs d’actes malveillants et rassurants pour les acteurs de la sécurité. A titre d’exemple, il s’agit de réfléchir à l’intégration des dispositifs de vidéo intelligente, à la formation à la culture de la sécurité et à la mise en place de process et d’exercices.» détaille Rudolphe Proust, directeur sûreté d’Altaréa-Cogédim.

Approche par les risques, holistique et systémique : une méthode efficace pour répondre aux menaces identifiées et futures et générer une confiance nécessaire. « Nous devons partir de constats globaux qui permettent d’envisager tous les risques à partir des contraintes et paramètres du site (sociétal, environnemental, géologique, réglementaire) mais aussi des différents objectifs à atteindre. Dès lors, nous pouvons émettre des préconisations afin d’explorer et trouver les meilleures solutions techniques, le tout dans un travail d’équipe projet et non plus chacun dans son secteur de responsabilité. Concevoir des bâtiments de demain, c’est intégrer l’innovation sécuritaire tout en évaluant les qualités environnementales et esthétiques de la future construction. Il faut s’assurer que l’efficience des technologies et produits répondent aux besoins en matière de sûreté. » ajoute Rudolphe Proust.

Avec l’évolution des risques terroristes, des attaques cyber ou face à une pandémie, il faut enfin repenser l’urbanisme « pour permettre la distanciation sanitaire et éviter l’effet foule qui peut représenter un important facteur d’aggravation en cas de situation dégradée. Les futures installations doivent donc optimiser les flux de population afin de réduire les attroupements et rendre les déplacements fluides. » explique Carlos Moreno.

L’idée est de concevoir le bâtiment « comme une plateforme qui ne soit plus une enveloppe fermée mais un support systémique d’usages qui peuvent varier dans le temps. »10souligne Thierry Tuot.

Pour les JOP, le smart building pourrait se concrétiser par l’intégration de systèmes de contrôle des entrées, des solutions de repérage de comportements anormaux notamment grâce à l’intelligence artificielle et à la vidéoprotection, mais également par la téléassistance. « L’IoT permettra d’améliorer le secours aux personnes par la maintenance, l’entretien et l’accès facilité aux défibrillateurs par exemple. » précise Gweltaz Le Coz.

L’objectif ultime est bien la sécurité de tous les citoyens. « L’aménagement peut y participer en générant, par un meilleur fonctionnement et une plus grande aménité urbaine, des appropriations et des comportements positifs, pour qu’un « mieux-vivre ensemble » soit possible dans des espaces urbains pacifiés conciliant urbanité et sûreté. » détaille Gersende Franc, responsable Sûreté et sécurité urbaine, centre d’études techniques de l’équipement de Lyon11.

Un enjeu de coopération

L’approche sécuritaire reste encore trop cloisonnée et en décalage avec la réalité. « Nous devons donc travailler sur une meilleure coordination des acteurs, définir une stratégie de sûreté urbaine plus claire et enfin adopter une approche systémique entre technologie et humain et transversale de la sécurité. » partage Carlos Moreno.

Un décloisonnement qui est en premier lieu celui des disciplines : « opposer droit public et droit civil est devenu absurde ; opposer les notaires qui constatent aux avocats qui défendent est devenu idiot ; opposer les ingénieurs qui maîtrisent les techniques aux architectes qui ont le geste créatif est devenu stupide. Nous avons besoin de travailler collectivement. Cela ne veut pas dire que nous devons devenir des polyvalents inconsistants. La fine pointe technique doit être là. » ajoutait Thierry Tuot.

Pour que le pari collectif soit relevé avec brio, la sécurité doit être abordée par l’ensemble des acteurs et parties prenantes comme l’un des piliers du projet global et ne plus être seulement un sujet d’expert. « Le fait de réfléchir collectivement doit aider à hiérarchiser et à pondérer les enjeux d’un projet. » interpelle Gersende Franc et d’ajouter « L’essentiel est, comme dans tout bon projet, la gouvernance, le partage et la complémentarité des cultures entre acteurs, afin de dépasser les défiances et les contradictions idéologiques. Un travail partenarial, souvent informel, entre les maîtres d’ouvrage, les collectivités, les services de l’État, les experts de la sécurité et de l’aménagement est essentiel pour aboutir à cette intelligence collective et à des propositions équilibrées et contextualisées. »12.

La sécurité des JOP2024 sera aussi l’occasion d’incarner un peu plus la réalité d’un continuum de sécurité public/privé indispensable. « Ce dernier devra être particulièrement mis en avant en intégrant les forces de sécurité qui ont travaillé depuis la conception jusqu’au déroulement des jeux eux-mêmes pour partager leur savoir-faire avec les forces ayant préparées les plans d’intervention puis avec les unités opérationnelles. Cet échange d’informations et de pratiques favorisera l’interopérabilité des systèmes d’intervention qui pourront être appuyés par l’intelligence artificielle au profit de l’efficacité de l’ensemble des intervenants. » développe Rudolphe Proust.

Les Jeux Paris 2024 pourraient alors contribuer à repenser toute une politique sécuritaire et permettre que la sécurité de demain soit conçue comme une démarche ouverte. « La politique sécuritaire ne doit pas être envisagée comme un ensemble de moyens de contrôler les déplacements des citoyens au sein de la ville, mais de façon globale comme la gestion de toutes les situations susceptibles de renforcer la lutte contre la fragilité et la vulnérabilité socio-territoriale de la ville, intrinsèques aux infrastructures et à l’ubiquité. Nous devons aller au-delà du réflexe de la sécurité et son intelligence technologique pour rester vigilants et créatifs autour de l’intelligence de la sécurité, qui offre d’autres horizons urbains placés sous le signe de la confiance. » clame Carlos Moreno.

Visionnaires réalistes

« Accueillir les JOP à Paris c’est avant tout une vitrine pour la France, un impact médiatique incomparable et donc un moyen de passer du savoir-faire au faire savoir. Nous aurons l’occasion de montrer les innovations technologiques et humaines dans leur efficacité avec des contraintes fortes : étalée sur une courte période de temps, destiné à un public très diversifié dans sa provenance (culture, langue, besoins, …) sur un espace très limité, et sans droit à l’erreur. » explique Rudolphe Proust. Fort de cette image de marque, il s’agira, pour les acteurs de la filière, de concrétiser cet engagement par la conquête de nouveaux marchés et de nouveaux partenariats internationaux. « Faire valoir l’excellence à la française est essentiel et pour nous, acteur de l’immobilier, c’est montrer notre capacité à faire du beau, du fonctionnel mais aussi du sûr ! Concevoir la sûreté des JOP 2024 c’est le défi d’être des « visionnaires réalistes » pour reprendre le mot de notre Président Alain Taravella ! » témoigne Rudolphe Proust.

C’est donc une sécurité globale pensée par des hommes pour des hommes qui habitera les futurs Jeux et la ville de Paris : « L’humain doit rester au centre de la ville de demain. La safe city ne doit exclure personne afin de permettre à Paris de rester une fête, vécue par tous et de manière inclusive. » ajoute enfin Carlos Moreno. « Les JOP seront un accélérateur pour le développement de la smart City. » conclut Gweltza Le Coz.

« Le Monde attend une nouvelle gouvernance. Paris et ses Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 peuvent être la voix de l’optimisme et du changement. C’est un très bel évènement qui se prépare. Nous avons une grande responsabilité : Paris s’est engagée et le monde entier se tournera vers nous le moment venu. Les Jeux seront historiques car ils seront inclusifs et durables. » conclut le professeur Yunus Prix Nobel de la Paix 2006.

1Paris&Co 2018 – https://www.youtube.com/watch?v=AX8cAQcHpgw

2APUR – https://www.apur.org/fr/nos-travaux/jeux-olympiques-paralympiques-2024-un-levier-construction-grand-paris-contributions

3France 3 Paris-IDF le Village Olympique Paris 2024 – Dominique Perrault – https://www.youtube.com/watch?v=24Q7pi-sBS8

4Article Le Parisien – http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/jo-2024-ce-projet-unique-en-europe-accueillera-en-seine-saint-denis-tous-les-sportifs-valides-ou-pas-29-01-2020-8247909.php

5Métropole du Grand Paris – https://www.metropolegrandparis.fr/fr/projet-olympique-66

6Le Mag Seine-Saint-Denis – https://lemag.seinesaintdenis.fr/La-Fabrique-des-Jeux-se-penche-sur-l-urbanisme

7Article Les Echos : https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/jo-2024-comment-la-seine-saint-denis-compte-transformer-lessai-de-1998-1030186

8Article Les Echos : https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/jo-2024-comment-la-seine-saint-denis-compte-transformer-lessai-de-1998-1030186

9https://lemag.seinesaintdenis.fr/La-Fabrique-des-Jeux-se-penche-sur-l-urbanisme

10Intervention lors du colloque Quel héritage dans la construction pour Paris 2024 ? organisé par la Chambre des notaires de Paris et le Gridauh (groupement de recherche sur les institutions et le droit de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat) en février 2020.

11La sécurité urbaine en question, Cédis – http://www.cesdip.fr/wp-content/uploads/formidable/33/2010_Cedis_la-securite-urbaine-en-questions.pdf

12http://www.cesdip.fr/wp-content/uploads/formidable/33/2010_Cedis_la-securite-urbaine-en-questions.pdf