Centraliser pour mieux sécuriser les données

Par Pascal Beurel, Directeur Technique Europe chez Gigamon

Une récente étude, conduite par le groupe d’audit Grant Thornton, révèle qu’une entreprise sur six a subit une cyberattaque au cours des douze derniers mois pour un coût total s’élevant à 290 milliards d’euros de préjudices. Il ressort également que seulement 52% des entreprises interrogées confirment avoir mis en place une politique de sécurité informatique.

 

Aujourd’hui, les entreprises ne peuvent plus considérer être à l’abri des cyberattaques. La menace peut en effet être à des milliers de kilomètres de leur organisation mais également se trouver déjà à l’intérieur de l’entreprise. Quel que soit le cas de figure, l’anticipation est indispensable pour se prémunir contre une cyberattaque, et cela doit passer par la visibilité la plus complète possible du réseau pour adopter les meilleures méthodes de sécurisation.

Pascal Beurel, Directeur Technique Europe chez Gigamon, a fait les commentaires suivants :

« Tout au long de l’année 2015, nous avons assisté à une série de failles de sécurité très sérieuses. De TalkTalk à Vtech, les conséquences seront encore perceptibles jusqu’en 2016. Les entreprises commencent à prendre conscience qu’indépendamment de leurs activités, elles sont elles-mêmes susceptibles de subir une cyberattaque à un moment donné. En outre, elles s’aperçoivent que les méthodes de sécurisation des réseaux ne sont plus adaptées à ce contexte et ont, par conséquent, besoin d’adopter une nouvelle approche.

Il n’existe actuellement pas de solution de sécurité unique qui offre une protection complète du réseau. Les pare-feu, la protection contre les intrusions, les solutions anti-malwares, la prévention contre les pertes de données, les défenses contre les dénis de service et autres outils de sécurité sont tous nécessaires pour affronter les menaces avancées qui touchent les organisations aujourd’hui. Toutefois, le déploiement, la gestion et les mises à jour de ces outils peuvent se révéler chronophages et donc représenter une contrainte financière pour la plupart des entreprises.