Identification – Authentification – Traçabilité sous haute sécurité

Les technologies liées à la sécurisation des documents d’identité, de voyage ou fiduciaire, à l’authentification des personnes, des objets et des documents, ou encore leur traçabilité, sont aujourd’hui nombreuses et complémentaires.
Véritable enjeu en matière de sécurité, elles sont généralement destinées au service des Etats qui luttent contre la fraude, la contrefaçon, les trafics en tout genre ou encore le terrorisme.

Mais elles peuvent également séduire les grandes entreprises ou encore les Opérateurs d’Importance  Vitale.

A la découverte du marché des hologrammes de haute sécurité, de la biométrie, de la signature électronique et de la traçabilité… autour d’entreprises innovantes, dynamiques, voire audacieuses engagées parallèlement dans la protection des données et donc la préservation des libertés individuelles…

There now are many technologies working in tandem to ensure the security of ID and travel documents, banknotes, personal, product and documentary authentication and traceability.

They rank high in the security stakes and are usually designed for governments to use in their fight against fraud, counterfeiting, trafficking of all kinds and terrorism.
But big business can also find them very attractive, as can essential operators.
A whole new market of high-security holograms, biometrics, electronic signatures and traceability from bold, innovative, dynamic companies which also focus on data protection and thereby personal privacy.

    • Identité et billets de banque sous haute sécurité

      Fondée en 1984 par Hugues Souparis, Hologram. Industries s’oriente dix ans plus tard sur le marché de la haute sécurité où elle est aujourd’hui présentée comme une référence mondiale dans le domaine des solutions optiques et digitales de haute sécurité et des systèmes de contrôle pour sécuriser documents d’identité et fiduciaire, véhicules et produits, lutter efficacement contre la contrefaçon ou encore l’échange de contenus illicites sur Internet.

      Enchaînant les succès, Hologram. Industries se voit primée en 2010 par l’AGEFI pour le grand prix du “Gouvernance d’Entreprise” dans la catégorie valeurs moyennes et le trophée EthiFinance pour sa performance éthique globale. Fortement impliquée en matière de R&D et d’innovation, cette PME qui rayonne à l’international avec un volume de clients utilisateurs (gouvernements et industriels) à 90 % hors de France, développe une politique d’innovation ambitieuse et des acquisitions stratégiques ciblées « l’innovation étant un maître mot dans notre culture d’entreprise, cela nous a permis de devenir un leader mondial de solutions de haute sécurité pour la protection des documents identitaires, l’authentification des produits et la lutte contre la cybercriminalité. Des performances réalisées également grâce à une politique de développement à l’international très marquée et une stratégie commerciale et marketing pointue », précise Corinne Murcia-Giudicelli, directrice commerciale et marketing du groupe. Une politique d’innovation et de développement commercial soutenue par une politique de protection industrielle active.

      La sécurité, une priorité des gouvernements
      Lutter contre la fraude documentaire et la contrefaçon des produits constitue un véritable enjeu. Un enjeu dopé par le développement d’Internet, nouvelle cible des contrefacteurs, des techniques de reprographie et l’implication croissante des organisations criminelles qui rendent la contrefaçon des documents imprimés de plus en plus accessible.

      L’identité infalsifiable
      « Les documents d’identité et de voyage tels que les cartes nationales d’identité, les permis de conduire, les passeports, les visas ou encore les certificats d’immatriculation, sont des moyens de contrôle fondamentaux pour un pays. Le passeport est notamment le plus important moyen d’identification. Quant au visa, il assure la sécurité et le contrôle de l’immigration. Les passeports et les cartes d’identité pour la France, le Portugal, les Philippines, le Sénégal, le Brésil ; ou encore les documents des véhicules en Pologne, Serbie et en Lituanie nous font confiance », poursuit Corinne Murcia-Giudicelli.
      Hologram. Industries, expert dans la fabrication de laminat holographique de haute sécurité pour les documents identitaires, a ainsi développé une nouvelle technologie d’imagerie holographique sur film photopolymère appelée HoloID®. Unique, cette solution propose non seulement l’authenticité des documents d’identité et des documents de voyage, mais aussi la protection des données personnelles comme le nom, la date de naissance et la photo. HoloID permet en effet l’intégration de la photo holographique du porteur rendant le document totalement infalsifiable. Une technologie innovante de pointe avec pour objectif de produire des hologrammes de volume individualisés et personnalisables sous forme de films fins et pouvant être appliqués sur différents types de substrats. Protégée par plusieurs brevets, cette technologie repose sur des processus physico-chimiques mis en œuvre au moyen d’équipements de production de documents personnalisés d’une capacité de 800 cartes par heure. L’enregistrement des données personnelles du document au cœur du laminat de sécurité offre le plus haut niveau de sécurité en associant personnalisation et éléments visuels. Par un procédé direct d’enregistrement des plans de Bragg dans le photopolymère, on obtient des motifs uniques et colorés et la création d’animations. Cette technologie basée sur une diffusion spécifique d’éléments chimiques sur un film photopolymère permet un contrôle précis et modulable des couleurs créant, par exemple, le portrait. Le résultat visuel montre des effets immédiatement reconnaissables et permet une authentification facile. « La sécurité est à la fois simple à vérifier mais également difficilement imitable, ce qui garantit une sécurité essentielle aux gouvernements, engagés dans la lutte contre la fraude, le crime et le terrorisme. La combinaison des éléments de sécurité visuels et des films anti-contrefaçon ultra fins confère aux solutions développées par le groupe, un très haut niveau de sécurité », ajoute Corinne Murcia-Giudicelli. Des solutions complétées par des systèmes de contrôle automatique ou semi-automatisé des documents d’identité.

      New Jersey (USA)
      Hologram. Industries US provided the new Graduated Driver Licensing sticker for the state of New Jersey. This sticker participates to prevent nearly 1600 teen driving accidents in its first year of implementation. With this result, six other states are considering the usage of decal systems as well.

      Autre technologie exclusive à Hologram. Industries, le DID®, un élément optique de sécurité très facile à identifier à l’œil nu. Il montre un design composé de deux éléments distincts réfléchissant chacun une couleur. Lorsque l’image est tournée à 90° dans le plan horizontal, les couleurs permutent. « Sa reconnaissance est donc très facile et ergonomique. Une technologie DID® peut se combiner avec des originations de type ALPHAGRAM®. C’est le cas des passeports français, chinois, égyptien et sénégalais », explique-t-on chez l’industriel. « En circulation depuis 2005, son efficacité a été plus que reconnue par les services chargés de la répression. Il est à noter qu’aucun acte de contrefaçon n’a jamais été enregistré », souligne-t-on au sein de la PME.

      Paraguay – Hong Kong – Pakistan
      Hologram. Industries wins the contract for the Paraguayan passport. The Authorities opted for a combination of DID™ and Alphagram™, to produce a document offering maximum protection against counterfeiting and forgery.
      The group also won the China and Macao travel card for Hong Kong Residents. The Authorities chose a combination of DID™ Alphagram™ technology embedded in polycarbonate card. Finally, the group will also protect the Pakistani Identity Card. The DID™ technology embedded will authenticate and secure the polycarbonate card.

      Billets sous haute protection
      Des solutions complémentaires offrant une sécurité de très haut niveau pour les documents d’identité comme pour le fiduciaire. Implanté sur ce marché depuis de nombreuses années, Hologram. Industries a enrichi dès 2008 son offre avec une nouvelle gamme de solutions OPTOFOIL® et DIDnote®, tout particulièrement adaptée à la sécurité des billets de banque et des étiquettes de taxe. Ces solutions hautement technologiques utilisent le marquage à chaud et sont compatibles avec des applications à une vitesse industrielle. Elles permettent d’intégrer parfaitement l’image optique au document, sans surépaisseur. L’efficacité des solutions mises au point par Hologram. Industries repose non seulement sur son avance technologique dans le domaine holographique, mais aussi sur sa capacité à adapter les films de marquage à chaud au papier et aux marchés de dépose. Depuis 2010, DIDnote® authentifie les nouvelles coupures de 500 et 1 000 peso philippins et l’ALPHAGRAM n’est autre que la solution qui protège nos billets de 50, 100, 200 et 500 euros. L’authentification digitale interactive des billets de banque avec l’application interactive Keesing SmartChecker® est également possible, tout comme l’accès à la plus grande base de données des documents d’identité et fiduciaires en ligne avec plus de 4 000 billets de banque répertoriés. « De l’origination à la finition, la production des composants respecte les normes de sécurité les plus élevées : laboratoires internes pour l’optique et la chimie, production sur un site unique certifié par la Banque Centrale Européenne, CWA / Intergraf et NASPO class 1», ajoute enfin Corinne Murcia-Giudicelli. Encadré / Alphagram®
      Une solution réalisée avec la technologie de la microlithographie interférentielle. Des images diffractantes de haute résolution, très lumineuses, intègrent des effets optiques uniques particulièrement résistants à la contrefaçon, et des éléments de sécurité de 1er, 2e et 3e niveau. En 2010, la banque centrale du Brésil a choisi Hologram. Industries pour sécuriser ses nouveaux billets de 100 real brésilien grâce à une piste ALPHAGRAM® démétallisée.

      Hologram Industries. affiche ainsi le visage d’un PME française reconnue mondialement sur un marché de Haute Sécurité. Dynamique et intrépide, elle s’impose sur le marché de la protection de l’identité, des documents fiduciaires, des produits de marque et de la lutte contre la contrefaçon et la cybercriminalité au travers notamment de sa stratégie de diversification horizontale « Hologram Industries. développe ainsi depuis près de 4 ans une stratégie novatrice en combinant l’utilisation de technologies optiques et digitales pour renforcer plus encore les niveaux de sécurité en répondant tant à l’évolution de la société que des menaces. Nous avons ainsi développé les systèmes d’authentification par Smartphone. Une politique qui s’inscrit pleinement dans l’air du temps, dans une société hyperconnectée et ultra mobile. Une solution qui permet, par ailleurs, d’associer de façon collatérale des applications métiers tels les CRM ou autres actions de communication et de marketing ». Une belle image de l’industrie française récompensée en 2012 du Prix de l’Audace Créatrice par le Président de la République…

      Top security for identity and banknotes

      Hologram. Industries is an SME with a global reputation for high-security optical and digital solutions and control systems to protect ID and banknotes, vehicles and products and guard efficiently against counterfeiting. It has an international reach with a policy of innovation and an advanced sales and marketing strategy. It has developed many technologies including hologram imaging on a photopolymer film called HoloID®. This unique solution ensures that ID and travel documents are genuine and also protects personal data. Its security is easy to check but hard to imitate because it uses a combination of visual security elements and extra-fine anti-counterfeit films.
      Another exclusive technology is DID®, an optical security device which is easily read by the naked eye. It can be used with originations such as ALPHAGRAM® and French, Chinese, Egyptian and Senegalese passports.
      For the banknote market, the company offers its OPTOFOIL® and DIDnote® solutions which use hot stamping and are compatible with high-speed industrial applications. These technologies authenticate the new denominations of 500 and 1000 Philippine pesos, not to mention the 50, 100, 200 and 500 euro notes. Component production complies with the most stringent security standards certified by the European Central Back, CWA / Intergraf and NASPO class 1. It has established itself in the market by its strategy of horizontal diversification combining the use of optical and digital technologies and development of smartphone authentication systems.

    • La biométrie, au cœur des solutions globales

      Le développement des moyens de communication, l’augmentation des flux migratoires mais aussi l’émergence des menaces ont généralisé le recours à la biométrie dans le monde. Les gouvernements et administrations publiques doivent faire face à un double défi. Faciliter la circulation des voyageurs et lutter efficacement contre l’immigration clandestine, la cybercriminalité ou le terrorisme. Un marché mondial qui devrait passer de 3,4 milliards de dollars en 2009 à 9,4 milliards en 2014, selon International Biometric Group.

      Des technologies multiples

      Considérée comme l’une des technologies de pointe, la biométrie permet d’assurer la fiabilité des contrôles en s’appuyant sur la prise en compte d’éléments morphologiques et/ou comportementaux uniques à chaque individu. Outre les papiers officiels, les professionnels cherchent à conquérir de nouveaux marchés et à créer de nouveaux besoins : la sécurisation de l’accès aux données informatiques ou encore des systèmes de contrôle d’accès et de management, reposant sur la reconnaissance de l’empreinte digitale. Ces dernières représentent la principale technologie biométrique en termes de part de marché, soit près de 50 % du chiffre d’affaires total. Mais d’autres technologies d’analyse morphologique, parmi lesquelles la reconnaissance de l’iris, des veines de la main ou des oreilles, la radiographie dentaire ou encore l’analyse 3D de la main par caméra infrarouge… l’analyse de traces biologiques, ADN, salive… ou les analyses fondées sur le comportement : reconnaissance vocale, sont également possibles, et étudiées. Des chercheurs travaillent même sur des systèmes d’identification reposant sur l’étude de comportements ou d’attitudes, comme la démarche, le mouvement des yeux ou le sourire.

      L’engouement des pays émergents
      L’application la plus déployée à ce jour est le passeport électronique, notamment avec la seconde génération qui stocke deux empreintes digitales en plus de la photo d’identité. La biométrie permet ainsi de lier de manière irréfutable le document à son porteur. L’autre avantage de cette solution est de permettre d’accélérer le passage aux frontières par le biais de portiques. Il existe d’autres applications, notamment les cartes nationales d’identité, comme c’est le cas dans de nombreux pays en Europe et au Moyen-Orient et pour des programmes d’assurance maladie en Afrique. Un continent qui accueille cette expansion avec engouement, état civil au Maroc, listes électorales au Bénin ou encore le programme d’identification biométrique du Centre national d’assurance maladie du Gabon, qui assure une prise en charge minimale des soins de santé pour les Gabonais Économiquement Faibles (GEF). Un programme confié au leader mondial des cartes à puces, qui a mis en œuvre l’immatriculation biométrique des bénéficiaires, Gemalto. « Chaque ayant droit s’est vu doté d’une carte personnelle infalsifiable comportant une photo et deux empreintes digitales stockées dans une puce sans contact », souligne l’industriel. Un moyen utile aux gouvernements pour restaurer et simplifier, après un conflit, les relations de confiance entre l’État et les concitoyens. Aujourd’hui, les systèmes de gestion de l’identité ont un rôle majeur dans le développement économique et social d’un pays. Autre exemple parlant, celui de l’Inde où Morpho, filiale du groupe Safran, travaille auprès des autorités pour identifier un milliard de personnes qui se verront délivrer un numéro d’identification unique. Les numéros ainsi délivrés par “l’Unique Identification Authority of India (UIDAI)” remplissent les normes “Know Your Customer (KYC)” nécessaires à l’ouverture d’un compte en banque.

      Par ailleurs, de nombreux pays ont mis en place des infrastructures biométriques pour contrôler les flux migratoires sur leurs territoires. Des scanners d’empreintes et des caméras installés aux postes frontières et dans les consulats capturent un certain nombre d’informations qui permettent d’identifier de manière plus précise et fiable les ressortissants entrant et sortant du territoire ou dans le cadre d’application ou de renouvellement de visas. Mais ces éléments de contrôle sont encore trop insuffisants au prorata du nombre de documents d’identité ou de voyage produits et en circulation.

      Thales détrône Morpho
      Le marché de l’identification des personnes revêt alors une importance croissante dans certaines régions du monde. Un marché sur lequel la France se positionne avantageusement mais qui rencontre une problématique culturelle majeure : la protection des données. Sur ce marché français, Thales vient de détrôner Morpho, en remportant un contrat important dans les systèmes biométriques civils français. Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, explique : « Notre positionnement comme intégrateur de solutions permet à notre client d’intégrer les technologies biométriques de son choix et de bénéficier des matériels les plus performants du marché. Par ailleurs, notre partenariat avec Orange Business Services, seul acteur à maîtriser son réseau à la fois dans les métropoles et dans les DOM-COM, a été un différentiateur de notre proposition. » L’industriel a également gagné les quatre derniers appels d’offre en France pour le développement d’une application biométrique pour intégrer, en sus de la photographie, les empreintes digitales dans les titres de séjours électroniques des étrangers résidant en France ; pour le déploiement dans plusieurs pays de stations de recueil et de transmission des données biométriques pour les demandes de visas Schengen et pour la réalisation du Système Biométrique National Grégoire, requis dans le cadre de la gestion du séjour des étrangers. Pour ce quatrième contrat, Thales a remporté le marché du maintien en condition opérationnelle (MCO) du système d’acquisition biométrique pour les passeports biométriques. Un système qui se compose d’environ 4 000 dispositifs de recueil biométrique utilisés en mairie et préfectures en métropole et DOM-COM. Thales assure également la réalisation des évolutions fonctionnelles qui sont nécessaires afin de s’adapter aux évolutions de la législation.

      L’éthique et la protection des données
      Les nombreuses possibilités offertes par cette technologie posent parfois certains problèmes d’ordre bioéthique. C’est pourquoi, en France, toute installation biométrique doit recevoir au préalable une autorisation de la CNIL. Cette dernière impose ainsi aux projets impliquant une capture des données biométriques de respecter des exigences, notamment de finalité du dispositif et d’information des personnes. En 2007, 515 dispositifs biométriques ont été soumis à la CNIL, soit une augmentation de plus de 43 % par rapport à 2006. En 2009, la CNIL à accordé 820 autorisations uniques (AU). Plus de la moitié concerne le réseau veineux du doigt (AU019), 134 portent sur les empreintes digitales enregistrées sur support individuel (Au 008) et 133 concernent le contour de la main (AU 007). En janvier 2011, on dénombrait plus de 100 000 lecteurs de contour de main installés dans le monde. Il existe des bases AFIS (Automated Fingerprint Identification System), souvent liées à une base d’état civil, qui s’assurent de l’identité et de l’unicité du citoyen par rapport au reste de la population de manière fiable, rapide et automatisée. Elles peuvent combiner les empreintes digitales, la photo et l’iris de l’œil pour une fiabilité accrue. Les données biométriques sont assujetties aux lois sur la protection des données personnelles. Les organisations doivent alors choisir les bonnes options qui s’offrent à elles : enregistrement de données résumées, stockage local et préférence pour la vérification à l’identification. Désormais, prouver sa capacité à sécuriser les informations et données est aussi important que la solution en elle-même. Adaptable au monde de l’identité biométrique, mais pas seulement, la solution CitizenID développée par OpenTrust est une solution complète pour la sécurisation et la gestion des identités électroniques pour les gouvernements, administrations et intégrateurs systèmes. Conforme aux spécifications de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) et de l’Union européenne et évaluée Critères Communs EAL4+, elle fournit tous les modules nécessaires pour sécuriser la production et la vérification des passeports électroniques et biométriques, documents de voyage et cartes nationales d’identité électroniques. Figurant au catalogue des produits référencés OTAN, Citizen ID est la première solution d’Infrastructure de Gestion de Clés du marché à avoir obtenu un niveau de qualification aussi élevé. « L’enjeu majeur pour les gouvernements se situe aujourd’hui dans la protection des identités numériques des citoyens et la gestion des informations sensibles. La classification OTAN au plus haut niveau que nous venons d’obtenir est une étape importante dans notre stratégie de développement à l’international. Elle confirme notre capacité à répondre aux exigences réglementaires et techniques les plus élevées », souligne Thibault de Valroger, VP strategy and business development. La solution Citizen ID est déployée dans 20 pays permettant la délivrance de 30 millions de titres sécurisés (passeport électronique et biométrique, carte d’identité, permis de conduire, etc.) à travers le monde. « Ajoutée à la certification Critères Communs EAL4+ déjà obtenue pour ce produit, ce succès témoigne de la performance de notre technologie et de notre savoir-faire en matière de sécurisation des systèmes d’identité (PKI) », souligne Régis Ktorza, ingénieur en charge du dossier.

      De l’enrôlement au contrôle biométrique
      Les documents d’identité émis sont compatibles avec les nouvelles normes ou réglementations internationales (OACI, ISO, UE, …) qui définissent des caractéristiques de sécurité et des formats de données indispensables pour assurer leur interopérabilité dans notre monde interconnecté. « Les systèmes de Thales se basent sur une solution modulaire et globale, couvrant au cœur d’un workflow les étapes d’acquisition de données et d’enrôlement, l’identification biométrique multi-modale, la production sécurisée de documents, les systèmes de contrôle d’identité, la formation des utilisateurs et le passages des frontières et contrôles d’identité », explique un ingénieur sur le salon Cartes. La fiabilité d’un système étant tributaire du maillon le plus faible, « une approche globale qui intègre la sécurité de bout en bout constitue la seule réponse efficace au défi de la gestion sécurisée et performante des identités. La gestion d’identité, pour être efficace, doit être gérée de façon globale avec une notion de continuité de service », ajoute ce dernier.
      Dès lors, le défi consiste à concevoir un système qui améliore l’identification sans porter atteinte à la vie privée. Des solutions de sécurité intégrées et intelligentes qui permettent aujourd’hui de garantir la protection des données personnelles des citoyens. Une loi sur la protection de l’identité a été adoptée en seconde lecture à l’Assemblée nationale, permettant la création d’une base de données commune à la carte d’identité, qui deviendrait électronique, et des passeports, d’ores et déjà biométriques.

      With the development of means of communication, an increase in migration streams and new threats, biometrics have now been adopted worldwide in a market which has grown from 3.4 billion dollars in 2009 to an expected 9.4 billion in 2014 (International Biometric Group).

      Biometrics is an advanced technology which ensures the reliability of identity checks based on the unique morphological and/or behavioural features of each person such as fingerprints, iris recognition, veins in the hands or ears, dental x-rays, biological trace analysis, etc. It is most commonly used so far for the electronic passport. There are other applications, like national ID cards in Europe and the Middle East and health insurance schemes in Africa. Companies in the biometric registration market include Gemalto in Africa, Morpho in India and Thales in France which has recently overtaken Morpho as leader in its own country.
      Many countries have set up biometric infrastructures, with print scanners and cameras at borders and in consulates to control migration into their national territory. The technology has a great many possibilities but some raise bioethical issues. This is why every biometric installation in France must first be approved by the CNIL privacy watchdog. Biometric data are governed by personal data law. OpenTrust has developed CitizenID, a complete solution adaptable, amongst other things, to securing and managing electronic identity by governments, administrations and system integrators. Listed in the NATO catalogue, it is the first Key Management Infrastructure solution on the market to have reached such a high rank of approval.

      The challenge is to design integrated smart solutions to enhance identification while ensuring personal data protection for individuals.

    • La dématérialisation certifiée au service du développement stratégique des entreprises à l’international

      La dématérialisation des échanges contractuels est en plein essor en France et en Europe. Elle permet aux entreprises d’améliorer leur performance commerciale et de diminuer drastiquement les coûts et les délais de traitement. Au cœur de cette dématérialisation, il y a la signature électronique, procédé qui permet de donner une valeur légale à l’écrit sous format électronique, sans recours aucun au papier. Légale depuis dix ans, elle doit dépasser les derniers freins que sont la méconnaissance du sujet et un manque d’harmonisation du cadre réglementaire.

      Un cadre juridique strict
      La signature électronique permet, à l’aide d’un procédé cryptographique, de garantir l’intégrité du document signé et l’identité du signataire. L’écrit électronique signé par voie numérique peut être reconnu comme preuve en justice. En France, l’article 1316-4 du Code civil définit la signature électronique comme étant « l’usage d’un procédé fiable d’identification garantissant son lien avec l’acte auquel elle s’attache ». La signature électronique est donc, au même titre que la signature manuscrite, indissociable de son auteur.
      L’ANSSI a notamment publié un mémento visant à dresser le cadre juridique autour de la signature électronique. Partant d’un rappel sur le contexte législatif, il expose, à ce jour, le cadre technique défini pour la mise en œuvre d’une signature électronique présumée fiable au sens du décret 2001-272 sur la signature électronique. C’est-à-dire, si la signature électronique est sécurisée. Elle est créée par un dispositif sécurisé de création de signature, un dispositif certifié conforme aux exigences de l’article 3. I du décret conformément à la procédure de “Certification de conformité des dispositifs de création de signature électronique”. La vérification de cette signature repose sur l’utilisation d’un certificat électronique qualifié.

      Vers des avantages incontestables
      Juridiquement, le changement est en marche. Reste que le frein culturel est encore présent, même s’il tend à disparaître avec les évolutions globales de notre société hyperconnectée. Lors de la signature d’un contrat important, les grandes entreprises envisagent toujours, pour certaines d’entre elles, une signature manuscrite. Concrète et réelle, elle aspirerait à plus de confiance…
      Pourtant, il existe aujourd’hui nombre de solutions permettant de signer un document électroniquement tout en garantissant une retranscription fidèle de la signature manuscrite. Le domaine bancaire est l’un des tout premiers à avoir pris part à ce nouvel essor. Mais il n’est pas le seul. Aujourd’hui, ce procédé se démultiplie notamment avec la démocratisation des smartphones et tablettes numériques. Avec une croissance annuelle de 50 % selon Gartner, la dématérialisation est au cœur de l’économie numérique. Et les grands groupes ne s’y trompent pas : la signature électronique permet une nette diminution de la consommation de papier et, par conséquent, des coûts inhérents. D’autre part, la baisse des coûts d’archivage généré par la dématérialisation des documents permet de garantir la traçabilité des informations en protégeant le contenu contre d’éventuelles modifications. Enfin, la composante export et développement à l’international, qui sont des enjeux majeurs en termes de croissance économique des entreprises, renforce l’utilité de telles solutions. La signature multi-parties et à distance trouve désormais une solution fiable, économique et rapide pour la concrétisation des projets.

      Un développement à grande échelle dans les relations BtoB & BtoC
      OpenTrust, leader en France de la signature électronique, est notamment l’inventeur du procédé de signature à la volée, qui a permis de déployer la signature électronique à grande échelle dans les relations BtoB et BtoC. « En 2013, nous avons d’ores et déjà dématérialisé 3 millions de documents. Nous atteindrons les 10 millions l’an prochain », souligne Thibault de Valroger, directeur de la Stratégie et du Développement d’OpenTrust. Déjà certifié en tant que tiers de confiance en France, OpenTrust vient d’obtenir la certification de conformité de sa solution de signature à la volée à la législation européenne pour le niveau “signature avancée”. Cette certification, délivrée par l’un des leaders mondiaux de l’audit de sécurité, porte sur deux catégories de cas d’usage : les transactions à distance, telle la souscription en ligne pour la sphère BtoC ou la signature de contrat multipartite pour la sphère BtoB. Et les transactions en face à face, telle la signature de contrat en point de vente, en agence bancaire, ou en présence d’un représentant commercial (sphères BtoB et BtoC). « Nos clients apprécient les solutions d’OpenTrust pour leur puissance et leur simplicité d’utilisation, mais ils veulent également avoir la garantie de la fiabilité juridique de l’acte signé électroniquement. Avec cette certification, nous leur apportons un niveau d’assurance très fort, dans toute l’Europe. Cette étape est importante, aussi bien pour répliquer des projets réussis en France dans d’autres pays de l’Union que pour permettre de signer un contrat entre plusieurs entités résidant dans des États membres distincts », explique Thibault de Valroger. « Avec cette nouvelle certification, OpenTrust confirme sa position de leader et sa volonté de se conformer aux exigences de qualité les plus élevées. Elle s’inscrit dans notre stratégie globale de développement européen de notre offre de signature électronique », souligne Pascal Colin, directeur général d’OpenTrust.

      Avec l’impérieuse nécessité du développement à l’international des entreprises et à l’heure où la dématérialisation est en plein essor dans un monde hyperconnecté, il semble donc que le marché de la signature électronique ait de beaux jours devant lui. L’émergence de nouvelles technologies qui participent à la démocratisation de la signature électronique se voit désormais appuyée par des éléments d’authentification, de sécurisation et de traçabilité de plus en plus fiables et pointus. Nul doute que les entreprises tireront profit des évolutions à venir. L’année dernière, la Commission européenne a précisé son intention d’harmoniser les systèmes nationaux d’identification électronique dans les différents pays de l’Union européenne. Une réelle opportunité en devenir…

      Dematerialisation of trade contracts is growing fast in France and the rest of Europe. It helps businesses to improve their trade performance and slashes processing costs and times. The system is dependent on the electronic signature, a process which a computer file document legal and dispenses with the need for paper. An electronic signature must be created by a secured, certified device and its verification relies on use of a qualified electronic certificate.
      Growing annually by 50% according to Gartner, dematerialisation is essential to e-commerce. Apart from the savings it makes, the archives it generates guarantee data traceability and protect contents from any future alteration. The export and development advantage for businesses underscores the expediency of such solutions. Remote multiple-party signature is now a quick, reliable and cost-saving way to do business.
      OpenTrust, French leader in this field, has put the electronic signature on an industrial scale in BtoB and BtoC dealings. Half of the CAC 40 companies already rely on it. Certified as a trusted third party, OpenTrust has recently obtained “advanced signature” compliance certification for its on-the-fly signature in European legislation. Last year, the European Commission announced its intention to harmonise member countries’ electronic ID systems. A great opportunity for the future …

    • La Suisse s’empare du marché de la traçabilité

      En Suisse, le secteur de la traçabilité des personnes, des objets et des données, illustre les relais de croissance qui génèrent de nouvelles niches de création de valeur, appliqués aux secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, les medtech, la logistique, le luxe ou l’industrie de très grande précision. Pour les sociétés françaises désirant prendre position en Suisse, ce secteur constitue des opportunités pour la mise en place de partenariats, collaborations industrielles, scientifiques ou commerciales.

      Cette année encore, la Suisse se place en tête du classement mondial de la compétitivité du World Economic Forum (WEF) publié le 4 septembre 2013. Parmi les facteurs pointés dans le classement, l’efficience de son système de transfert de technologies et l’agilité de ses PME industrielles face à l’environnement concurrentiel européen et international s’avèrent particulièrement distinctifs.

      Une véritable politique de développement économique
      Le marché de la traçabilité des personnes, des objets et des données, aujourd’hui très fragmenté, représente dans le monde 12,84 milliards de dollars et devrait atteindre 27,59 milliards de dollars d’ici 2019. Aussi, en terre helvétique, le secteur bénéficie d’une véritable impulsion politique et d’une implication commune des entreprises dédiées. Au cœur du dispositif, l’innovation requiert tous les suffrages. « La Suisse figure au premier rang de l’innovation avec 7 000 brevets déposés par an. La transformation de l’innovation vers des projets industriels est une réalité. Cette année, l’enveloppe budgétaire consacrée à la R&D a connu une augmentation de 100 millions de francs suisses (plus de 81 millions d’euros) », souligne Didier Mesnier, président du cluster Alp ICT, spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication.

      La mise en place d’un programme fédéral dédié à l’innovation technologique en est un autre exemple. Il consacre un volet R&D, des axes de formation à l’entrepreneuriat et fournit un soutien aux start’up avec des axes d’accompagnement dans le développement stratégique des jeunes entreprises et des mises en réseau. « Une démarche dynamique et économiquement très impliquée propre à la Suisse occidentale qui met l’accent sur l’accompagnement du développement stratégique des sociétés et des PME avec notamment un focus sur l’optimisation de leur processus. Le montage des projets collaboratifs est encouragé, des programmes liés à l’innovation d’affaires, de positionnement, de stratégie de marché ou encore d’identification des marchés de niche sont réalisés. » Des actions concrètes qui répondent aux besoins des entreprises suisses. Alors que la Suisse ne possède pas une culture du risque particulièrement accrue, plus de 12 000 entreprises ont été créées. « Il y a une sécurisation du développement stratégique dans notre pays. Capitaliser les initiatives et les actions existantes est essentiel. Nous fédérons les ressources pour amener plus de pertinence auprès des entreprises », conclut Didier Mesnier.

      Des marchés prometteurs
      Le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Suisse regroupe plus de 16 000 entreprises pour 250 000 personnes. Avec 8 % du PIB, il est la 5e industrie du pays. Parmi ces TIC, celles utilisées pour effectuer une traçabilité sont nombreuses dont la fiche de traçabilité, les codes-barres (1D et 2D), les tags RFID et par extension les NFC, la biométrie et l’ADN. Elles bouleversent ainsi les possibilités en matière de sécurité, qualité, logistique, ventes et/ou marketing. « Alp ICT est une plate-forme dédiée à la création de synergies entre les acteurs des TIC, qu’il s’agisse des sociétés locales, des entreprises multinationales, des leaders en matière de TIC, des incubateurs ou des centres de R&D », souligne le président du cluster. Alp ICT s’adresse ainsi aux entreprises qui ont le potentiel de devenir des acteurs internationaux. Pour atteindre son objectif de stimulation du dynamisme économique des TIC de Suisse occidentale, la mission d’Alp ICT est triple. « Développer des synergies entre les acteurs dans le but de développer de nouveaux savoir-faire, contribuer à l’expansion des acteurs locaux des TIC sur les marchés internationaux et profiler la Suisse occidentale comme un acteur incontournable du monde numérique. » Les actions du cluster, qui met en place des services à valeur ajoutée tels le recensement des opportunités d’affaires, l’étude de positionnement à l’international, la mise en place d’un portail de veille économique ou encore éclairage sur les tendances, sont à l’interface de plusieurs domaines d’excellence qui représentent des marchés prometteurs. « Les domaines d’expertise d’Alp ICT intègrent notamment la sécurité, les services mobiles, l’interaction humain-machine, le Cloud computing, les TIC en vert et en systèmes et réseaux informatiques. »

      En effet, le cluster compte sur ses rangs Geosatis, société spécialisée dans la conception et la fabrication de bracelet électronique nouvelle génération, le centre de recherche Icare qui, depuis 2002, a lancé la mise en œuvre de solutions RFID. Une technologie qui offre une véritable traçabilité des produits, de nombreux avantages tant pour le consommateur que pour les entreprises, notamment la lutte contre la contrefaçon. L’institut a notamment développé une solution pour l’armée suisse de localisation, détection et traçabilité de personnes et de matériel en temps réel par des moyens RFID autonomes en énergie. Elle est exploitable tant en intérieur qu’en extérieur, en environnement difficile, et autorise la mobilité des équipements de traçabilité tout en continuant de répondre aux attentes des utilisateurs. En matière de biométrie, le cluster intègre également quelques pépites s’illustrant sur les solutions innovantes de reconnaissance faciale à l’image de Keylemon, mais également des grands noms comme IBM Zurich qui a développé la technologie Secure ID, solution de reconnaissance des individus combinant biométrie (reconnaissance faciale, palmaire et rétinienne), PKI et RFID pour les prochains passeports, cartes d’identité, permis de conduire et, plus généralement, tout support d’identification personnelle.

      Stratégique enfin, le Centre suisse d’électronique et de microtechnique a développé, lui, de nombreuses technologies, dont une permettant de mouler une “empreinte digitale” dans la matière elle-même. Cette “empreinte” générée aléatoirement offre des possibilités tant d’identification, d’authentification que de traçabilité.

      The global human, products and data tracking industry is worth 12.84 billion dollars and should reach 27.59 billion by 2019. This year, Switzerland was again ranked first by the World Economic Forum Global Competitiveness Report. The sector in the country has political support and shared involvement by dedicated businesses. Its system is based on 7000 patent applications a year and a budget swelled by an extra 100 million Swiss francs (over 81 million euros). The introduction of a federal programme for technological innovation is “A dynamic approach specific to western Switzerland which supports the strategic development of big and small businesses. They are encouraged to set up joint projects with programmes for business innovation and identification of niche markets. It is essential to build initiatives on existing actions,” points out Didier Mesnier, chairman of the AlpICT cluster devoted to Information and Communication Technologies which is designed to “Develop synergies of players and new skills, help local ICT players to expand into global markets and give western Switzerland the profile of essential player in the digital world.” Members of the cluster include Geosatis, a company specialising in the design and manufacture of new-generation electronic tags, tiny firms renowned for innovative solutions in facial recognition as well as heavyweights such as IBM Zurich which has developed the Secure ID technology, a individual recognition solution combining biometrics (facial, palmprint and retinal recognition), PKI and RFID for our future passports, ID cards and driving licences. The Swiss Centre for Electronics and Microtechnology has developed a technology to mould a “digital print” in the substance itself. Generated at random, it offers all sorts of possibilities for identification, authentication and traceability.