Véritable filière de traite d’êtres humains, les nigérianes représentent 80% des prostituées en Europe selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Un engrenage dans lequel des mineures sont engluées au coeur de différentes emprises. Clément Sibony, Trésorier de l’association Mist explique : « Les filles sont seules, ne parlent pas français, et sont dans une situation précaire. Vient s’ajouter une violence physique des proxénètes, souvent des femmes appelées « Madames », et l’emprise spirituelle du « juju ». Sans compter la pression exercée sur les familles au Nigeria1 » qui bloquent la parole et les recours en justice. Retour sur une question humanitaire qui fait scandale depuis 2018 au sein même du Tribunal de Grande Instance de Paris au cours du procès des Authentic Sisters.
De faux marchands de rêves à la tête de réseaux de proxénètes – Au coeur du Nigéria
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