Reflets des préoccupations des Etats et de la communauté internationale, le nombre et la nature des affaires portées à la Cour depuis une quinzaine d’années ne cessent de croître. Au-delà du volume, les sujets, nombreux et variés comprenant aussi bien les droits humains que l’environnement donnent « (…) un peu un sentiment de l'état de la société internationale, un instantané des crises ou de questions qui traversent la société. »¹ analyse Philippe Gautier, Greffier de la Cour internationale de Justice (CIJ). Si certains y voient un succès du multilatéralisme, il n’en demeure pas moins un droit international malmené et une reconfiguration des équilibres géopolitiques mondiaux qui s’opère sous nos yeux.
Des affaires plus nombreuses, plus variées